Nous avons rencontré trois couples de Québéquois bien sympatiques dans la piscine des campeurs. Chemin faisant placotant, parlant on s'est rendu compte que 5 d'entre eux partaient dimanche, dont trois couples avec qui nous avions particulièrement familiarisé. Jean-Louis connait la route par coeur pour traverser Guadalajara.
Traverser Guadalajara n'est pas si facile, premièrement il est interdit de traverser la ville avec un vehicule lourd ou de 8' de largeur sur les autauroutes qui la traversent. Nous devons prendre la périférico, mais de là d'aller rejoindre la route que nous voulons n'est pas toujours aussi évident qu'il ne l'est au Québec. Il peut être indiqué sortie pour la sortie X dans 3 km. mais vous ne verrez plus d'autre indication une fois arrivé à la sortie. Ou bien la sortie que l'on veut est indiquée une seule fois et maintenant il faut sortir. Alors il est très facile de manquer une sortie.
Avec Jean-Louis nous sommes partis de Villa Corona qui est à 40km de Guadalajara, dimanche matin à 8h. À 9h nous étions complètement de l'autre côté de Guadalajara en direction de Lagos de Morenos. Maintenant je sais comment.
Nous étions au grand Pémex de Tula à 5h30 PM, excellente journée de route. Après avoir fait le plein on s'est stationné à la queue leu leu le long du grand terrain de stationnement, tout le monde a sorti sa chaise et le 5 à 7 a duré le temps de quelques bières. Tous sont repartis vers leur propre unité pour préparer leur souper et passer une bonne nuit.
Lundi matin nous sommes sur la route à 7h30 par un beau matin à 20 deg. Je suis le dernier derrière Gilles qui tire une caravanne à cellette de 36 pieds avec 4 extensions. beaucoup trop lourd à mon avis pour voyager au Mexique. Une heure après le départ je commence à voir de la fumée provenant des pneus de la caravanne de Gilles. J'essaye de l'avertir sur le CB pendant au moins quelques kilomètres mais il ne réagit pas. Je m'approche le plus possible de lui, j'actionne le clakson et je crie dans le CB lui disant de s'arrêter immédiatement mais rien ne fait. Je ne vois présentement presque plus la caravanne tellement il y a de la fumée, soudainement un pneu éclate ce qui lui fait réaliser que quelque chose ne vas pas.
Résultat, les braquettes de suspensions centrales se sont effrondrées des deux côtés en même temps, en frottant contre les pneus, un d'eux a éclaté.
Gilles et Denise ne parlent ni anglais ni espagnol, Lucille et moi sommes donc demeurés avec eux pour les aider à faire remorquer l'unité vers un atelier de soudure. Aussi téléphoner à sa compagnie d'assurances Mexicaines que nous achetons d'une compagnie de l'arizona. Finalement ils sont entre bonnes mains pour faire les réparations et le tout sera couvert par les assurances.
Les caravannes ordinaire ou à célette sont construites avec une suspension juste assez forte pour pouvoir prendre quelques centaines de livres de plus que leur poids à sec. Une fois chargé pour passer un hiver dans le sud les caravannes ont au moins 2 à 3 milles livres de plus que leur charge maximale permise. Selon moi, quelqu'un qui désire voyager sur les routes du Mexique avec une caravanne ordinaire ou à célette doit renforcir le frame et la suspension sinon il court vers les problèmes.
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